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filpac Gascogne Mimizan
2 mai 2010

m-Real Alizay doit être préservé et peut avoir un

    m-Real Alizay doit être préservé et peut avoir un bel avenir   
     

   

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Verbatim - m-Real Alizay doit être préservé et peut avoir un bel 
avenir

Verbatim de Graphiline, des directs d'actualité de l'industrie papetière et du secteur papetier, dans le texte, sans commentaire et sans concessions ! Verbatim de la Préfète du département de l'Eure lors d'une réunion sur l'avenir de l'usine m-Real Alizay au cours de laquelle un plan de reprise s'est dessiné.

Les pouvoirs publics feront leur possible pour que les négociations aillent au plus vite entre le repreneur et la direction finlandaise de m-Real. C'est Bruno Le Maire qui est en relation avec ces interlocuteurs. Ici, nous sommes à la croisée du fleuve, de l'autoroute et du rail. Ce site doit être préservé, il peut avoir un bel avenir. Sachez partir élégamment…Mme Fabienne Bussio, Préfète du département de l'Eure, le 29 Avril 2010, lors d'une réunion sur l'avenir de l'usine de pâte à papier et de papier m-Real d'Alizay.

   

 

 

     

    Les Arjowiggins s’inviteront à l’assemblée générale de Sequana, à Paris, le 19 mai   
     

   

lesarjowigginssinviterontalassemb415921.jpgjeudi06.05.2010, 05:10logovdn.gif
La Voix du Nord:  Plus de quatre semaines de débrayage, une journée de grève le mercredi 28 avril, au cours de laquelle les salariés ont planté le piquet devant la succursale wizernoise

(Lire la suite)

     

 

     

    Wizernes : les Arjowiggins s’inviteront à l’assemblée générale de Sequana, à Paris, le 19 mai   
     

   

groupearjowiggins.jpgmercredi 05.05.2010, 17:19 - La Voix du Nord
Sur le site wizernois d'Arjowiggins, près de Saint-Omer, le conflit entre salariés et direction pour une hausse des salaires dure depuis le 13 avril.

Des débrayages de deux heures sont observés tous les matins. Aujourd'hui, en intersyndicale, les salariés ont décidé de s'inviter à l'assemblée générale de Sequana, dont dépend Arjowiggins, le 19 mai, à Paris.

     

 

     

    Nouvelle fusion de grande ampleur dans le secteur papetier.   
     

   

International Paper rachète l'activité d'emballage asiatique de SCA

International Paper rachète l'activité d'emballage asiatique de 
SCA

Nouvelle fusion de grande ampleur dans le secteur papetier.

 

Décidément, les lignes bougent dans le secteur du papier et de l'emballage.

Nous venons ainsi d'apprendre que le groupe papetier américain International Paper (IP) allait reprendre le pôle emballage du suédois SCA (Packaging Business) pour un montant proche de 200 millions de dollars.

Le pôle Packaging de SCA Asie comprend près de 15 sites de production, notamment d'emballages en carton ondulé en Chine, à Singapour, en Malaisie et en Indonésie, emploie 4500 personnes et réalise un chiffre d'affaires annuel de 250 millions de dollars.

Selon nos informations, cette cession serait soumise à l'accord des autorités chinoises de la concurrence.

   

 

 

     

    Le propriétaire d’Asia Pulp and Paper rachète deux usines de pâte à papier en France   
     

   

 

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Le groupe canadien Tembec vient de conclure la vente de ses unités de Tarascon et de Saint Gaudens pour un montant global de 100 millions d'euros. Il ne conserve en France que son unité de Tartas.

Mises en vente il y a quelques mois déjà, ces deux usines de fabrication de pâte Kraft, d'anciennes unités du groupe La Rochette, sont finalement reprises par une société holding néerlandaise qui vient tout juste d'être créée pour l'occasion, Paper Excellence bv.                                                                  Une société dont le propriétaire est bien connu dans le secteur papetier puisqu'il s'agit de la famille indonésienne Wijaya, propriétaire du trop fameux groupe… Asia Pulp and Paper (Sinar Mas), tant décrié par les organisations non gouvernementales pour ses pratiques en matière de déforestation !

Si peu d'informations ont encore été diffusées sur la stratégie du nouveau propriétaire, il semble que toute idée de plan social ait été écartée au profit d'une stabilisation de l'existant, après une année de coupes drastiques.

     

 

     

    SÉGOLÈNE ROYAL RENCONTRE LES OUVRIERS DES PAPETERIES   
     

   

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12.03.2010

L'industrie papetière en Charente morfle.» C'est le message martelé hier par les représentants syndicaux reçus par Ségolène Royal à la mairie de La Couronne. Une «réunion de travail» organisée par la présidente (PS) de Région, candidate à sa succession, trois jours avant le premier tour. Face à elle, les représentants syndicaux des papeteries de Saint-Michel (ex-Otor) et de la papeterie de Veuze - les deux sont détenues par le groupe Dubois -, la Sopan de La Couronne (groupe Vieira) et la Cepap, à La Couronne aussi, menacée par un plan social de 32 licenciements.

Devant les difficultés développées par les ouvriers, Ségolène Royal a glissé quelques pistes. «Avez-vous imaginé la possibilité de reprise de votre entreprise par les salariés?», a-t-elle proposé à Joachim Goncalves, du comité d'entreprise de la Sopan. «Avec le développement des commandes par internet, il y a un marché à développer. Les enveloppes à bulles, j'y crois beaucoup», a-t-elle lancé à Alfredo Monteiro, délégué CGT de la Cepap. «Il y a une niche à exploiter aussi avec les enveloppes biodégradables», a-t-elle également proposé à tous ses interlocuteurs.

La présidente du conseil régional a promis d'organiser «bientôt» une table ronde de la filière papetière. En marge de la rencontre, les responsables syndicaux ont glissé qu'ils ont accepté cette rencontre «parce qu'il faut saisir toutes les occasions». «Mais nous ne sommes pas dupes et nous ne voulons pas nous laisser instrumentaliser. Si Ségolène Royal nous a rencontrés, c'est parce qu'elle est en campagne.»

     

 

     

    Les papetiers d’Alizay ne sont pas à court d’idées   
     

   

 

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Les salariés de l’usine M-Real combattent l’arrêt de la production de pâte à papier en avançant une série de propositions économiquement et écologiquement responsables.

« Même s’il ne reste plus beaucoup d’espoir, on n’en est pas encore à se battre pour les indemnités de licenciement. » Pour Thierry Philippot, secrétaire (CGT) du comité d’entreprise, et Jean-Yves Lemahieu, délégué syndical CGT, les salariés de l’usine de papier M-Real d’Alizay (Eure) ont toutes les raisons de contester la décision tombée le 16 décembre. Ce jour-là, la direction annonçait l’arrêt définitif de la production de pâte à papier et le licenciement de 99 personnes. Cette pâte était produite à partir du bois des forêts du nord-ouest de la France, contribuant au maintien de plus d’un millier d’emplois de l’industrie forestière, du coup eux aussi menacés. La pâte servait à fabriquer le papier « écriture » produit sur le même site d’Alizay, qui emploie au total 415 personnes. Multinationale finlandaise, M-Real invoque la « non-rentabilité » de l’usine normande. « Le problème économique est fabriqué », accusent les syndicalistes, dénonçant des charges financières exorbitantes imposées par la maison mère (notamment sous forme d’une location-gérance à 25 millions d’euros) et des choix de gestion pour le moins douteux. Actuellement, en effet, pour produire le papier, l’usine d’Alizay importe de la pâte de Suède et d’Uruguay, à un prix plus élevé (de 30 euros la tonne) que celle qu’elle produisait sur place. S’y ajoute de la pâte dite « écologique », produite à partir de papier recyclé et désencré, en provenance d’Angleterre. Chaque jour, 32 semi-remorques sillonnent les routes pour livrer cette marchandise. Étrange manière de pratiquer l’écologie…

Social, économique, autant qu’environnemental, ce gâchis n’est pourtant pas fatal. Pour les syndicats (CGT, majoritaire, et CGC), l’usine de pâte serait viable si M-Real investissait dans une station de désencrage pour utiliser le papier recyclé, si elle obtenait l’autorisation de vendre à EDF l’électricité verte qu’elle produit à l’aide de la biomasse, et si l’État, comme il l’a déjà fait ailleurs, subventionnait le prix du bois acheté en France. C’est pour imposer la prise en compte de ces propositions qu’un collectif, créé par les syndicats et le maire PCF d’Alizay, Gaëtan Levitre, regroupant tous les partis de gauche, se mobilise et réclame des pouvoirs publics l’organisation d’une table ronde.

   

 

 

     

    Papeteries de Malaucène.REPRISE DES PAPETERIES BIOSYNTEC   
     

   

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 Notion Invets avait donné jusqu'au 1er octobre pour que Schweizer-Mauduit rende sa réponse pour sa proposition d'achat des Papeteries de Malaucène.

Biosyntec avait déposé une offre valable jusqu'au 5 octobre. Les délais sont tous deux dépassés et pourtant, les deux sociétés restent positionnées, ou du moins, elles sont toutes en lice pour cette reprise.

Si elles sont dans l'attente d'une décision de la direction de la société américaine, l'inquiétude est grandissante parmi les salariés.

Le site ne fonctionne plus ou quasiment plus, les machines sont arrêtées après maintenance et les portes sont prêtes à être verrouillées. Rien de très réjouissant pour les 207 personnes qui vont attaquer dès le 1er novembre le plan de sauvegarde de l'emploi acté entre le comité d'entreprise et l'entreprise. Quatre employés seulement sont partis pour avoir retrouvé un emploi. Et encore ils disent qu'ils ont dû faire le forcing pour obtenir le quitus légal du droit au départ. Une enveloppe de 19 millions d'euros est consacrée pour aider au départ des 211 salariés inscrits au PSE.

Le PSE représente 18 mois de bénéfices pour Schweitzer-Mauduit

 

« Ça représente 18 mois de bénéfices pour le groupe Schweitzer-Mauduit. Depuis le début, nous affirmons que la fermeture des Papeteries de Malaucène est vitale pour la survie du groupe. De toute façon sur le repreneur, le comité d'entreprise sera consulté et il donnera son avis », commente Yves Mothay, directeur des ressources humaines, qui a négocié le PSE. Nul doute qu'après de constat, le papetier américain préférerait faire l'économie de ce PSE.

Si la société dit haut et clair que son seul objet est de permettre aux salariés de conserver leur emploi, ceux-ci se posent toutefois des questions. Et plus particulièrement sur Motion Invest qui a reformulé sa proposition initiale.

Une première proposition jugée par trop scabreuse, voire utopique par les syndicats : « Ils font de l'informatique et ils veulent garder tout le monde plus remettre en route la machine à papier. Pour moi c'est une société écran et elle est juste là pour faire faire des économies à Schweitzer-Mauduit. Une fois encore ce sera le contribuable qui va payer » explique Thierry Georges de l'union locale de la CGT.

Un sentiment que partage aussi Iman Emami, PDG du groupe Biosyntec, pour qui l'affaire est pliée et son entreprise écartée.

Mais toutefois, il ne désarme pas demandant à cor et à cri une réunion au ministère de l'Industrie pour que tout se joue dans la transparence : « C'est un bel outil qu'il serait dommage de le voir disparaître. Il existe des formes différentes pour faire des affaires. Notre projet, à condition que l'Etat nous prête l'argent de l'investissement, permet de maintenir 169 emplois mais surtout permet des perceptive pour la région. Mais je n'y crois plus. »

Bruno ALBERRO

     

 

     

    Reprise de la Papeterie du Doubs par un cartonnier belge   
     

   

(Lire la suite)

     

 

     

    L’étude de marché de la dernière chance pour les papeteries Étienne    
     

   

Publié le jeudi 5 novembre 2009 à 13H22

Les salariés mettent en avant leur savoir-faire et le côté écologique de leur entreprise

Le délégué CGT des papeteries Étienne: Bruno Lupi, entouré de camarades salariés de l'entreprise attend beaucoup de l'étude de marché.

Se battre jusqu'au bout, même si la motivation commence à s'émousser, et l'échéance s'approcher à grands pas. Mardi soir, il y avait tout juste 20 employés des papeteries Étienne à la rencontre débat initiée par la CGT qui leur était pourtant dédiée. Si aucun élément nouveau n'intervient, les papeteries Étienne, vénérable maison fondée en 1911, devrait arrêter sa chaîne de production le 30 novembre, jetant ainsi une centaine de salariés à la rue.
Autant dire que l'étude de marché commanditée à un cabinet parisien spécialisé est attendue avec impatience. “Ce business plan nous dira ce que notre usine peut faire. À ce jour rien n'est fermé, on pourrait repartir avec une PME, être repris par un groupe ou sous la forme d'une SCOOP (société coopérative de production). On mettra après toutes ces pistes sur une table pour faire des propositions. On essaie toujours d'être constructif” expliquait hier après-midi Bruno Lupi de la CGT.
C'est que le temps commence à presser pour les salariés. La fermeture est programmée pour le 30 novembre, et les machines ne pourront pas rester bien longtemps à l'arrêt, au risque de devenir inutilisables par la suite. Dans cette course contre la montre, la centaine de salariés a un atout maître : son rôle de recycleur. Ici 170 000 tonnes de papiers usagers sont traitées pour devenir du papier ondulé servant à la confection des cartons. Autant de déchets qui seraient promis à voyager vers des destinations plus lointaines si l'entreprise fermait. Pas très Grenelle de l'environnement tout ça !

Un marché qui repart

L'autre bouée se sauvetage : c'est le marché qui repart dans le bon sens pour le papetier qui a perdu jusqu'à 1 million d'euros par mois. Le prix du carton augmente et le déficit se réduit.“Le problème c'est que c'est difficile à anticiper” soulignait hier un salarié. “Il faut que les pouvoirs publics s'engagent” ajoute Bruno Lupi.
Lundi, une délégation se rend à Paris pour rencontrer le cabinet du ministre chargé de l'industrie Christian Estrosi.“On va simplement poser la question, est-ce que vous voulez encore du recyclage ? Si oui, il nous faudra de l'argent pour sauver l'entreprise” ajoute un salarié.
Sans solution de sortie, c'est le Plan de sauvegarde de l'emploi signé le 28 septembre dernier qui sera appliqué, et à terme le site démantelé. “La revitalisation c'est du pipeau. On sait ce que cela a donné par le passé. Quand les gens sont licenciés, ils restent au chômage. On les oublie” lançait mardi un ancien syndicaliste des Salins du Midi.

     

 

     
    INFO PAPETIERE: PAPETERIE ETIENNE chronologie d’une semaine   
         

Le plan social est signé, l'arrêt de mort des Papeteries aussi

Publié le mardi 29 septembre 2009 à 11H01

Les salariés estiment avoir eu gain de cause sur les mesures d'accompagnement

L'entreprise de Trinquetaille, filiale du géant américain International Paper, devrait fermer le 31 novembre mais les départs pourraient s'échelonner sur plusieurs mois.                                                                                                                                                             C'est un plan sérieux, à la hauteur de ce que l'on exigeait, mais ce n'est pas une victoire car on voulait sauver nos emplois”. Les salariés des Papeteries Etienne, qui se sont battus sur deux fronts, celui de la reprise et celui d'un “plan social digne de ce nom” sont sortis hier soir d'un comité d'entreprise, “avec les larmes sèches et la satisfaction d'avoir obtenu ce que l'on voulait” pour reprendre une métaphore de Bruno Lupi, délégué CGT. La direction n'a pas souhaité se prononcer à chaud sur l'issue des tractations, préférant attendre la réunion de ce matin en sous-préfecture où pourrait être abordé, en présence d'élus et de représentants du personnel, le plan de revitalisation du site.Depuis plusieurs semaines, la perspective de retrouver un repreneur pour cette usine centenaire de Trinquetaille spécialisée dans la fabrication de cartons ondulés à partir de papiers recyclés s'était éloignée. Les performances des 109 salariés sur un parc machine vieillissant, leur “loyauté” malgré le spectre de la fermeture et leur appartenance à un groupe américain bénéficiaire à l'échelon planétaire n'ont pas eu raison d'une conjoncture défavorable et des pertes mensuelles évaluées à un million d'euros.

Les papetiers disent avoir eu gain de cause sur la prime transactionnelle, l'attention accrue apportée aux plus de 5O ans, les reconversions internes et externes même si peu d'entre eux iront travailler en Pologne ou au Brésil.

“On va continuer à batailler pour qu'il y ait revitalisation et un maximum d'emplois, même si c'est une fabrique de préservatifs qui vient là” lâche Bruno Lupi. Qui parle de ce plan, “comme d'un bon préjudice, mais ce PSE a un goût amer, ce sont nos emplois qui nous échappent”. La fermeture devrait intervenir le 31 novembre. D'ici là, les papetiers continueront à travailler.

Rendez-vous déterminant aujourd'hui aux Papeteries Etienne

Publié le lundi 28 septembre 2009 à 09H09

 

Samedi, à 4 h du matin, les papetiers ont repris le travail, après une grève synonyme de bras de fer avec la direction. “Les discussions avancent, et on sent une volonté réelle de dialogue dans les deux camps. On se dirige peut-être vers un accord. Le climat s'est apaisé” affirmait hier Bruno Lupi, délégué CGT du personnel.Aujourd'hui, une réunion se tient à 14 h au New Hôtel d'Arles, entre la direction et les représentants des papetiers. Un rendez-vous qui peut s'avérer déterminant.

Des papetiers à coeurs ouverts

Publié le samedi 26 septembre 2009 à 10H46

A la veille d'un licenciement annoncé, quatre familles se sont confiées à La Provence

Des jouets qui jonchent le sol, des photos de famille sur lesquelles s'étalent des mines réjouies, des rires d'enfants, une tasse de café et des petits gâteaux pour les invités. Dans ce décor qu'on qualifierait presque d'Épinal, sur ces tables, viendront se poser dans quelques semaines des lettres de licenciements. Postées par le groupe International Paper, elles sonneront le glas des Papeteries Etienne d'Arles, qui ont vu le jour en 1911, grâce à Eugène et Maurice Etienne, désireux d'alimenter les journaux marseillais de l'époque. Près de trois générations se sont succédé dans les murs de l'usine, qui s'est imposée au fil des années comme l'un des poumons économiques de la ville. Les pères ont succédé aux grands-pères, les fils ont pris la relève des pères. Un passage de témoin. Presque une tradition, qui rappelle celle des bassins miniers du Nord et de l'Est de la France. 109 ouvriers qui vont devoir réinventer leur avenir, parfois à des âges où le marché de l'emploi devient compliqué. Engagés dans un (inévitable) conflit avec leur direction, ils ont spontanément accepté de recevoir La Provence chez eux, à leur domicile, entourés de leurs épouses et de leurs enfants. Afin d'aller au-delà du conflit, derrière le bleu de travail. Avec pudeur, Philippe Sabatier, Sylvain Carraro, Elie Le Goareguer et Didier Frémont nous ont raconté “leur” crise, les yeux dans les yeux. Sans effusion de larmes ni de plaintes, ces pères de famille racontent comment leurs foyers ont traversé l'été, entre l'annonce de la fermeture, les manifestations, l'assignation en justice, et les réunions interminables                                           

Quatre familles de papetiers à coeur ouvert

Publié le vendredi 25 septembre 2009 à 17H04

Quatre salariés des Papeteries Etienne, une usine de 109 salariés promise à fermeture cet automne, ont accepté de recevoir, chez eux, en présence de leur famille, la rédaction de La Provence. Ils déroulent leur histoire, leur attachement à cette usine centenaire et évoquent leurs craintes d'un avenir incertain.Un rachat des papeteries de Malaucène en octobre ?

Publié le vendredi 25 septembre 2009 à 08H54

Le repreneur potentiel a rencontré les collectivités en sous-préfecture

hier midi, en sous-préfecture, les représentants du repreneur allemand rencontraient les élus: ici, Pierre Meffre, maire de Vaison, accueille Bob Roche président de Motion invest.

 

A priori, c'est une belle proposition industrielle.” Pierre Meffre, conseiller régional et maire de Vaison-la-Romaine, hésitait hier entre enthousiasme et perplexité. Comme ses homologues élus et techniciens des collectivités territoriales, il ne savait que penser, au sortir de la réunion qui s'est tenue en sous-préfecture de Carpentras avec l'un des repreneurs potentiels des papeteries de Malaucène.Le fonds d'investissement canadien Motion invest a en effet dépêché hier deux de ses représentants, un Canadien et un Allemand, pour rencontrer d'une part le comité d'entreprise à Malaucène, et d'autre part les collectivités en sous-préfecture.Devant leurs interlocuteurs, les deux représentants ont annoncé leur volonté de racheter l'entreprise que compte céder le groupe Scweitzer-Mauduit, par acquisition de la totalité des actions qu'elle détient dans l'usine malaucénienne. Le prix de rachat n'a pas été communiqué mais pourrait, selon nos sources, avoisiner les 2M€.

Trop beau ?

Les industriels -Motion possède l'usine Lott fein papen, en Forêt Noire, en Allemagne- ont fait part de leur désir de faire la transaction au 1er octobre. Ils souhaitent, selon les élus, reprendre l'ensemble du personnel en place et relancer la machine à papier d'ici à six mois. Le site serait destiné à la fabrication de papier mince (le site allemand fabrique du papier épais à base de carton pour les industries automobile et aéronautique).

“Ils ont un vrai projet d'entreprise, un vrai business plan, ils feraient évoluer l'entreprise, commentait hier Dominique Bodon, maire de Malaucène. C'est exactement ce qu'on cherche. Pourvu que ce ne soit pas trop beau.” Car les élus, même s'ils se sont “toujours battus pour l'emploi industriel”, comme le dit Pierre Meffre, estiment que “c'est difficile en trois quarts d'heure de se faire une idée sur la capacité d'un groupe qu'on ne connaît pas”.

S'il faut aller vite, “parce que la papeterie perd tous ses clients” selon Dominique Bodon, “on ne laisse pas le temps à l'analyse, à la réflexion”. Le souhait de Xavier Bernard, conseiller général, “c'est de rencontrer tous les repreneurs potentiels qui devaient se manifester”.

Un rachat des papeteries de Malaucène dès octobre ?

Publié le jeudi 24 septembre 2009 à 20H17

Un rachat des papeteries de Malaucène dès octobre ? C'est ce qu'ont promis, cet après-midi aux élus locaux, les représentants du fonds d'investissement canadien Motion invest. Ils ont présenté en sous-préfecture de Carpentras leur projet d'acquisition de l'entreprise dont les 211 salariés sont menacés par un plan social. Un autre repreneur potentiel, Biosyntec, dit n'avoir pas mis été au courant volontairement de ces réunions.Plus d'informations demain dans La Provence (édition Carpentras-Comtat)

Un soutien populaire pour des papetiers épuisés par le conflit

Publié le mercredi 23 septembre 2009 à 10H46

200 Arlésiens se sont rassemblés devant les papeteries Etienne hier en fin d' après-midi

Près de 200 Arlésiens étaient présents hier pour soutenir les salariés en grève. Un soutien qui, malgré des négociations infructueuses avec la direction, aura au moins eu le mérite de redonner du baume au coeur à des papetiers très éprouvés. Les traits sont tirés, les yeux cernés, les regards dans le vide. Après leur condamnation en justice pour entrave au droit du travail, les papetiers, malgré leur ténacité, accusent le coup. “On exige toujours la table ronde, mais on ne voit rien venir de nouveau, hormis cette réunion informelle à Marseille la semaine dernière, où la direction a tenté de nous endormir. Il est vrai que depuis le procès, le moral est retombé, on a les pieds et les mains liées”constate froidement Jean-Luc Falgon, papetier gréviste. Si les négociations avancent lentement, les papetiers ont au moins une certitude: Ils sont soutenus par les Arlésiens. Pour preuve le rassemblement de 200 habitants hier devant l'usine. Devant familles, amis, anciens de l'usine, et élus, Bruno Lupi, délégué CGT du personnel, a pris la parole.

“Gens sans coeur”

“Nous avons en face de nous des gens sans coeur et sans humanité. Je pensais, en voyant les agissements d'International Paper, que nous vivions dans un monde individualiste et sans partage. Mais les gestes des Arlésiens, leur réconfort, me prouvent le contraire”s'est-il exclamé, avant de lancer, autoritaire, à l'attention des salariés grévistes. “Si vous avez un doute, regardez nos anciens qui sont présents, vos collègues qui tiennent bon. Quand vous vous croiserez dans la rue plus tard, vous vous regarderez dans les yeux, sans baisser la tête”Si les prises de paroles ont été empreintes d'émotion, aucune avancée concernant le plan social (PSE) et un éventuel repreneur n'ont été annoncés. “Nous avons une réunion vendredi concernant le PSE, mais on espère toujours la table ronde. On veut avancer dans les négociations sans prendre personne en otage. Nous ne sommes pas des délinquants. On a été formés pour faire du papier, pas pour se rendre

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