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filpac Gascogne Mimizan
5 avril 2013

Gascogne Wood : Gascogne Wood compte 522 salariés

 Gascogne Wood :

Gascogne Wood compte 522 salariés dont 67 en Lot-et-Garonne et 100 à Castets.

suppression de 13 postes ( 13 % de l'effectif)sur son site de Castets et de 10 postes (14,92% de l'effectif)à Marmande.

Un plan de départs volontaires a été présenté hier en comité d’entreprise extraordinaire. La société met en avant ses difficultés sur le marché de la décoration intérieure.

Coup dur pour l’économie marmandaise. Gascogne Wood, 522 salariés dont 67 pour son usine lot-et-garonnaise, vient d’annoncer en comité d’entreprise extraordinaire un projet de suppression de 23 postes. Sur le site marmandais, la destruction de dix postes est envisagée (13 autres devraient être supprimés pour le site de Castets, dans les Landes). Ces suppressions se feront dans le cadre d’un plan de départs volontaires. Pour se justifier, la direction de la société évoquait, hier soir, des difficultés sur le marché de la décoration intérieure, en baisse de 40 % en volumes sur les cinq ou six dernières années. De la mobilité interne entre les sites aquitains (six en tout) du groupe est envisagée par la direction.

Cette nouvelle n’est toutefois pas une surprise pour Jean-Luc Pourredon, délégué CGT du site marmandais de Gascogne Wood. « On s’y attendait parce que le groupe Gascogne (dont Gascogne Wood est une filiale, NDLR) est en grande difficulté financière depuis plusieurs années. »

Vision stratégique en cause

À Marmande, c’est l’activité tasseaux-moulures qui va faire les frais de ces mesures. Selon le syndicaliste, il ne restera plus que 23 des 33 salariés sur ce métier. Des mesures de chômage partiel avaient déjà cours, mais la solution devenait intenable avec les difficultés récurrentes rencontrées sur le marché de la décoration intérieure, indique la direction. De son côté, Jean-Luc Pourredon fustige un « manque de vision stratégique » : « On a l’impression que l’entreprise veut se désengager de cette activité. » Et de pointer la perte du référencement du pin maritime chez l’enseigne de bricolage Castorama. Selon lui, Gascogne Wood « n’a pas pris les dispositions pour éviter d’en arriver là ».

Yves Baslé, directeur opérationnel de la branche bois chez Gascogne Wood, se veut rassurant : « Nous n’avons absolument pas l’intention de sortir de ce marché, qui est stratégique pour nous. Nous sommes l’un de ses gros acteurs et nous avons la volonté de reprendre des parts de marché. Une nouvelle organisation commerciale a été mise en place en ce sens en septembre. »

Quid de l’ossature bois ?

Du côté de la CGT, on s’inquiète également pour l’activité ossature bois, touchée également par des mesures de chômage partiel depuis la fin 2012.

Et de craindre que la même portion de départs volontaires ne soit, là aussi, administrée. Yves Baslé, là encore, temporise.

« Nous avons eu une période de sous-activité parce qu’avec la crise dans le secteur du bâtiment, beaucoup de chantiers ont été décalés dans le temps. Mais on en voit enfin la sortie. À partir de mai, nous devrions repasser à une charge de travail normale et mettre un terme aux mesures de chômage partiel. »

La phase d’information des instances syndicales vient à peine de commencer.

Castets

Gascogne Wood Products, la filiale du groupe papetier Gascogne, a présenté hier en comité d’entreprise un projet de réorganisation d’une partie de ses activités de rabotage et de finition. Pour adapter sa capacité de production à l’évolution défavorable du marché de la décoration intérieure, la société envisage la suppression de 13 postes sur son site de Castets et de 10 postes à Marmande.

Pour l’instant, on ne parle pas de licenciements secs, mais seulement de mesures de départs volontaires et des possibilités de reclassements internes au sein du Groupe. À Castets, où une centaine de salariés scient et fabriquent les lames de parquets et lambris, les postes visés seraient au nombre de neuf à la parqueterie et de quatre à l’atelier de vernissage.

« Pour l’instant, on n’en est pas encore là, réagit Jean-Luc Lesbègueries, délégué CGT de l’usine de Castets. Ce n’était qu’une première réunion d’information. Mais nous savons bien que la situation de l’entreprise n’est pas brillante dans ce secteur. Depuis quelques années, nous avons perdu de 30 à 40 % de parts de marché. » D’ailleurs, la branche bois a connu quelques journées de chômage partiel et d’inactivité depuis le début de l’année.

Tout cela bien sûr est dû à la crise du marché de la construction, mais les syndicats dénoncent aussi un déréférencement des produits en pin maritime chez le distributeur Castorama, ce que dément la direction. Yves Baslé, directeur opérationnel de Gascogne Wood, défend au contraire une volonté de reprise des parts de marché dans ce secteur qui pour l’entreprise est stratégique.

Les salariés s’attendent toutefois à une situation difficile à vivre. « Nous espérons bien sûr que ce plan fera le moins de casse possible, mais nous pensons que, dans l’état du marché, il est difficile d’éviter les licenciements. Les départs à la retraite non remplacés ne seront pas faciles non plus, car à 60 ans, ce n’est plus possible, il faut attendre maintenant 61 ou 62 ans. Et il n’est même pas sûr que cette suppression de 23 postes permette de redresser la situation. »

La branche bois de Castets avait connu un plan social de 96 suppressions de postes en 2004, sur les sites de Saint-Symphorien (33), Lévignacq et Escource.

Prochaine réunion de négociations le 11 ou le 18 avril.

sources sud ouest du 5 avril 2013

 

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